Le temps c'est de l'argent

Depuis les années 1960, les horaires flexibles ont remplacé les habitudes sociales fixes, telles que la pause-café avec ses collègues, la lecture du journal du matin, la méditation, le sport. On nous promettait des avancées technologiques qui nous offriraient plus de temps libre, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu. Nous vivons toujours à la hâte et manquons régulièrement de temps, avec un slogan du monde capitaliste « le temps, c’est de l’argent ». 

Osons gérer notre temps autrement

Au lieu de se focaliser sur une réussite matérielle, il est essentiel de s’accorder davantage de loisirs, de repos, apprendre à se découvrir, apprécier ses ressources personnelles, mesurer ses faiblesses et développer des qualités. Osons accepter différentes gestions du temps. Lorsqu’un travail doit être effectué, je suis parfaitement rigoureuse avec l’horloge. Par contre, en d’autres moments, je me laisse le temps de rêver, de méditer. 

Slow, slow!

C’est alors que de nouvelles idées me viennent et de nouvelles portes s’ouvrent à moi. Serait-il possible – par exemple – de ne rien programmer un après-midi par semaine. Prendre le temps comme il vient, s’accorder des moments de repos et reconnaître alors une abondance de temps. Dans les pays pauvres, les gens ont peu de moyens, ils ont par contre pléthore de temps. La population ressent de plus en plus ce besoin réel, d’où des mouvements tels que les slow food, slow travel, slow design, etc. Il est maintenant question de bien-être plutôt que de richesse. Soyons conscients de nos besoins de méditation, de solitude ; permettons également aux autres d’y avoir accès. C’est assurément une façon d’éviter un burn-out. 

Retrouvez bientôt la suite de mes pérégrinations « Une vie sans planning, est-ce possible ? »  sur mon blog.