Conseils
J'ai testé l'entretien vidéo différé

Nous vous avons déjà parlé de l’entretien vidéo différé sur joHdi. Si vous avez manqué cet épisode, pour rappel, l’entretien vidéo différé c’est lorsque suite à une postulation, un candidat est invité à répondre, à une série de questions, devant sa webcam, où il veut et quand il veut. Cette pratique est encore peu répandue en Suisse mais chez joHdi nous pensons que les multinationales présentes sur notre territoire vont commencer à s’y mettre. Alors afin de vous en parler encore mieux et donc de vous permettre de vous y préparer au mieux, j’ai testé, côté candidat et aussi côté recruteur.

Pauline Tabet profile picture Rédigé par Pauline Tabet

Ca tourne ! 

Après avoir candidaté, je reçois un e-mail du recruteur qui m’invite à répondre à des questions via un outil sur le web. J’ai quelques jours pour me plier à l’exercice. Je clique sur le lien et je me laisse guider, pour tester ma connexion internet, ma webcam. Je reçois même des conseils pour me positionner correctement, sur la lumière. C’est bien fait et très intuitif. 

Bonne surprise, j’ai la possibilité de répondre à une question test et d’en voir le rendu. Aïe, ça ne va pas être simple. Allez, j’ai mon CV en tête, je sais pour quel poste j’ai postulé, je connais l’entreprise qui recrute. C’est parti ! La première question est aussi posée à travers une courte vidéo. Sympa. J’ai 1 minute et 30 secondes pour répondre. L’enregistrement commence dans quelques secondes. Et ça continue ainsi pour une petite dizaine de questions. 


Le constat 

Et bien, ce n’est pas un exercice facile ! Ceci dit, c’est pareil que pour un entretien en face à face. Les questions ne sont pas connues à l’avance et il n’est évidemment pas possible de le rembobiner. Néanmoins, il y un élément assez critique à gérer dans un entretien vidéo différé, c’est sans hésitation la gestion du temps ou comment profiter de tout le temps imparti à la réponse. En moyenne, le temps de réponse accordé par les recruteurs est de 1 minute 30. Ce serait dommage de ne pas utiliser tout le temps donné mais ce serait trop bête que la machine vous coupe le sifflet. 

Alors, comment se préparer à cela? Sans surprise, il est indispensable d’avoir bien étudié et de connaître par cœur les données clés de l’entreprise qui recrute ainsi que celle du poste à repourvoir. Ensuite, il y a fort à parier que les questions seront axées sur la motivation et la personnalité. Là encore, il faut se préparer et s’entraîner à l’exercice, éventuellement muni d’un chronomètre. Quelques questions clés à préparer : Qui suis-je ? Pourquoi ai-je postulé ? Pourquoi est-ce que je veux travailler pour cette entreprise ? Pourquoi suis-je le bon candidat ? 


L’envers du décor 

Le bénéfice de cet outil pour le recruteur, c’est d’abord un gain de temps. Plus de besoin de téléphoner aux 15 candidats de sa short-list. Il n’a plus qu’à organiser une séance de visionnage des vidéos. Bon, c’est quand même très spécial de regarder quelqu’un qui parle à son écran ! Mais l’outil a le mérite d’apporter une égalité de traitement entre les candidats. 

Les mêmes questions pour tous, le même temps de réponse pour tous. Naturellement, l’apport de l’image est évidemment l’élément différenciant et la forte valeur ajoutée de l’outil. Comme pour le sujet très sensible de la photo sur le CV, certains diront que cet élément sera forcément parfois source de discrimination. Evidemment que oui, parfois. C’est pourquoi nous ne cesserons jamais de le dire, un entretien, quel qu’il soit, CA SE PREPARE ! 


A lire sur le même sujet : Comment réussir un entretien vidéo différé

Merci à Easyrecrue de m’avoir permis de réaliser ce test. 

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