Libérés des obligations et sans lien avec les croyances de notre entourage, nous devons nous ouvrir au monde, par diverses voies tant intellectuelles que spirituelles. Nos ancêtres vivaient en permanence en connexion avec la nature. L’urbanisation de la société actuelle nous en a malheureusement écartés.
Et Blaise Pascal de dire : "Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose : ne pas savoir demeurer au repos dans une chambre". Il a raison ! Il est urgent d’apprendre à se connaître et prendre conscience de nos actes et de nos paroles.
Une vie intérieure n’appelle pas forcément une croyance en dieu.
Comment découvrir son for intérieur ? De nombreuses voies s’offrent à nous : thérapeutes, coaches, formation, religion. Ouvrons deux portes successives pour une plongée en profondeur :
Une première porte s’ouvre sur la psychologie avec un enjeu bien défini par Descartes : savoir distinguer ce qui vient de soi de ce qui émerge de l’extérieur.
Une deuxième porte nous fait découvrir l’inconscient et ses parrains Freud et Jung. L’entrée est rude et nécessite l’accompagnement d’un psychothérapeute. Il faudra travailler sur les ruses de l’ego, les cicatrices de l’enfance. Avec, en filigrane, le fameux "connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux".
Cependant, avant toute chose, entrons dans le monde de la nature, apprenons à nous arrêter, à regarder un arbre, une fleur, un oiseau, un paysage. Ne pensons à rien d’autre, apprenons à vivre ici le moment présent. Laissons de côté le monologue intérieur qui nous guide 90% de notre temps et optons pour des émotions et pensées qui n’en représentent que 10%.
Tâchons de renouveler cet exercice chaque jour, ne serait-ce que quelques minutes, où que nous soyons. Laissons-nous transporter dans le moment présent et rêvons à nos propres exercices.
Choisissons nous-mêmes notre parcours de vie, en nous donnant les moyens de le modifier. Et soyons toujours conscients que l’extérieur, lui, ne changera pas.
